ASA

REINSERTION DE FAMILLES EN GRANDE PRECARITE

Vous avez déjà entendu parler du travail du père Pedro à Madagascar ? Mais pas du frère Jacques Tronchon ? Nous sommes venus ici pour corriger cette injustice ! Ce dernier a créé il y a près de 20 ans de cela avez des amis et des étudiants (il était professeur d’histoire à L’université de Tana) une association pour offrir un avenir aux déshérités qui s’entassaient déjà dans les bidonvilles de la capitale. Voici une succinte présentation du travail de l’ASA qui contribuera je l’espère au rayonnement de son oeuvre. Je compte sur vous. Si vous voulez en savoir plus : www.asa-madagascar.org

You might have heard of the work of father Pedro in Tana, but who knows the fantastic work he initiated 18 years ago : the NGO ASA, whose aim is to relocate poor families from the slums in the mid-west after a three year agricultural course and the allotation of a 5ha plot, a house, a pair of zebus and a plough. to know more : www.asa-madagascar.org

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Flambant neuf, voici le 18e village, installé dans le sud de la zone de migration près d’Ambatolahiazo où nous avons retrouvé notre 18e promotion, filmée à Tana avant son départ pour la prise de possession de leur nouvelle maison de leur nouveau terrain et de leur nouvelle vie !

The new village of the 18th promotion. They’ve just moved in.

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Visite a Ampasipotsy du centre de santé

The Healthcenter of Ampasipotsy.

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Rencontre avec le dynamique père Julien curé de la Zone ! lui aussi, comme les curés français, il a 18 paroisses !

Father Julien the dynamic priest of the 18 parishes !

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Une sainte famille malgache

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Visite pendant notre séjour, d’un pilier de l’ASA France, Maryse Matthieu, qui en a longtemps été secrétaire générale, venue donner au Centre des métiers ruraux, une conférence sur la conservation. (Elle en sait un rayon ! elle a 95 ans ! Elle connait tout le monde par son prénom, demande des nouvelles d’amis malades, d’enfants repartis en ville…. c’est la grand mère de l’Asa !) Ce centre a été créé pour offrir un débouché et une formation pour les enfants des bénéficiaires de l’Asa qui finissent tôt ou tard par grandir. La troisième génération vient de naitre !

5With her 95 years old Maryse Matthieu keeps coming twice a year ! She’s been secretary of the NGO for quite a while.

Visite de l’impressionnante pépinière qui fournit plus de 20 000 arbres à la zone chaque année.

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Dans les champs, avec les premières pluies, les familles commencent à labourer. Au fil des années, le travail finit d’ailleurs par se spécialiser. Ici, ce couple de la troisième promotion, vend volontiers ses services à d’autres familles qui préfèrent faire autre chose.

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Ainsi se recrée comme dans toutes les communautés des métiers et des spécialisations.

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Un des deux tracteurs Renault, offerts par l’Europe, casse la latérite en début de saison et laboure les parcelles des nouveaux arrivants. L’ennui majeur de ce genre d’engin, est la difficulté de se procurer des pièces détachées et des consommables. Si quelqu’un a une paire de pneus à donner…l’Asa est preneur ! contactez moi je vous donnerai les références des pneus Michelin.

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Le fléau qui ravage la région est la pratique du tavy, fortement enracinée dans la culture du pays. En effet c’est plus facile de mettre le feu que de défricher avant de labourer. Ainsi toutes les parcelles de pacages ou celles qui surplombent les rizières sont-elles systématiquement brûlées sous contrôle, mais le feu échappe souvent à ses contrôleurs démunis.

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Les premières victimes sont les arbres qui se trouvent sur le passage des flammes…

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Les secondes, les arbres qui servent à étouffer les flammes,

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Au Faniry, zone de développement maraichère, avec étang, compostière, caféiers, arbres fruitiers, seul un triangle d’ananas a résisté à un incendie qui a ravagé plusieurs centaines d’hectares.

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En définitive ce sont les hommes les victimes ultimes… l’érosion qui ravage les collines emporte souvent les pistes. Ici, un gros lavaka qui a menacé de couper en deux la zone de migration.

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La menace des dahalos qui venaient voler les zébus des familles de migrants est écartée depuis une an et demi grâce à la mise en place de militaires et de gendarmes répartis sur la zone.

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Autour des nouvelles écoles les enfants plantent des arbres.

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A Ampasipotsy, toutes les familles sont dotées de fours solaires, mais bien peu les utilisent. Je me suis dit que cela ne devait donc pas fonctionner. Que nenni, en 40 minutes, j’avais cuit le riz et fait frire des œufs au plat. Il est sur que cela ne fonctionne ni le matin, ni le soir, et qu’à l’heure du déjeuner les familles sont souvent aux champs… cependant, économiser un tiers de charbon ou de bois n’est pas une économie négligeable quand on sait qu’un sac de charbon pour la semaine vaut ici 5000 ariary, pour un coût du travail journalier à 3000 ariary…

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Les pompes à pied ont prouvé leur efficacité et leur robustesse. Il en a été installées dans chaque village.

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Ces enfants, nés ici, n’ont jamais connus les bidonvilles de Tana…

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Dans les villages la vie s’organise avec des petits marchés.

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Pendant notre séjour à Ampasipotsy, les enfants ont retrouvé avec joie le chemin de l’école…

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Nous avons donné une conférence sur notre voyage.

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Et Ulysse en a même profité pour faire sa première communion. Coup de chance, ce Dimanche là, Ampasipotsy recevait la visite imprévue de l’évêque de Tsiromandidy !

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Et puis le droit de sonner les cloches, c’est vraiment trop bien !

And pulling the bells ! what a fun !

5 réflexions sur « ASA »

  1. Oui, j’avais déjà regardé le site ASA .
    Quel beau souvenir pour Ulysse que de faire sa première communion si loin de chez lui!! C’est aussi un beau début de cheminement vers Noël. Merci encore pour partager vos rencontres!

  2. Juste un petit commentaire concernant le tavy ; a priori le tavy s’applique aux cultures sur brûlis c’est à dire à la culture qui prend la place de la forêt une fois défrichée puis brûlée.
    La photo montre plutôt un feu de brousse qui permet le reverdissement de l’herbe en début de saison des pluies pour le pâturage ; mais le feu de brousse permet surtout de chasser les vermines qui attaquent les cultures, les rats par exemple sont un véritable fléau dans les campagnes malgaches où ils pullulent faute de prédateurs. Les rats sont arrivés avec les bateaux des premiers « blancs » qui ont débarqués à Madagascar…

    1. Oui, pour nous, c’est difficile de s’y retrouver à propos des feux que l’on voit un peu partout dans les campagnes . Un guide nous disait que sur les hautes terres, c étaient des  » jeunes » ou des  » bandits » qui mettaient le feu et que ce n’était pas bien. On a vu de jeunes arbres se consumer dans des espaces reboisés… C’est très impressionnant, et on a du mal à comprendre que les paysans n’arrêtent pas ces pratiques, mais c’est notre avis d’européens et il y a sûrement des raisons profondes à cela. L’alternative proposée par l’Asa est vraiment porteuse d espoir.
      En tout cas, quel plaisir de voir ces enfants propres, scolarisés et certainement bien nourris, et d’imaginer des familles qui retrouvent une vraie structure sociale. Une vraie lumière au milieu de toute cette pauvreté .

  3. Bonjour la Famille POUSSIN,
    j’avais le doux espoir de vous voir sur votre trajet, ayant pu reculer mon départ pour la France de 2 jours. Mais vous êtes déjà trop loin pour faire l’A+R en voiture. Je me suis donc recentré sur l’école que nous avons construit près de Fenoarivo et j’en ai profité pour prendre un repas au domaine St François ou j’ai eu de vos nouvelles.
    Je vois que votre aventure poursuit son cours au mieux et que vous n’aller pas trop souffrir de cette période chaude, surtout sur la côte.
    De tout coeur avec vous et l’année prochaine je me prend une semaine en plus pour vous soutenir.
    Des associations comme ASA sont formidables, ainsi de des centaines de petites association qui travaillent comme je dis « à la Père PEDRO ».
    Ulysse et Philaé, prenez bien soin de vos guides !!!!
    Régis.

  4. Coucou,
    Petits conseils de Mada lavaka : planter, planter et encore planter sisals, bambous, vétiver, et bananiers sur le haut et même sur les pentes du lavaka qui s’est formé au bord de la piste, sinon elle va prendre le même chemin que la terre…
    de grosses bises à vous partager

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