Bon, qui sait si parmi ces tombes figure celle d’un seul pirate authentique ! Le cimetière tient son nom de cette seule pierre tombale sur laquelle figure le célèbre pavillon noir. Les autres sont de braves fonctionnaires, paysans, veuves éplorées, et autres français échoués là au gré des vicissitudes de l’histoire. Parmi les rares tombes encore lisibles nous avons pu déchiffrer les noms d’un J.Sabatier, d’un amédée Courette, administrateur, une veuve Ribaut, un Jean Marie Le thomas, Commandant de « la Levrette », d’un vieux révérend père au nom emporté par le temps, et puis c’est tout. Hugo en parle si bien dans Oceano nox :
« Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre
Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond,
Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’automne,
Pas même la chanson naïve et monotone
Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont ! »
Un point commun les rassemble : ils n’ont pas fait de vieux os ! Emportés par des fièvres redoutables. En fait, je crois qu’on rentrait rarement sain et sauf de Sainte Marie. En témoigne l’émouvante stèle érigée à l’alliance française en l’honneur de François Albrand qui fonda la ville en 1820. Lisez l’épitaphe elle est émouvante et grandiloquente !
Among these toumbs who knows if only one belongs to an authentic pirate, but who cares ! It owes its name to one simple tombstone boasting the famous black flag. most of the lost souls are brave farmers, civil servants, poor widows or castaways… they share one thing in common : most of them were taken away by malaria, and very few made it back home !
Nous avons eu plus de chance, grâce à nos gélules maison d’artémisia annua, nous sommes blindés contre le palu !
Lucky we are to have the best prophylactic treatment ever : home-made gels of crushed artemisia annua… had they known !