Première diffusion des 2 premiers épisodes de Madatrek ce soir le 23 décembre à de 18h35 à 20h30 et de 21h30 à 23h30  sur la chaine Voyage. Nombreuses rediffusions prévues en janvier à retrouver sur leur site :     cliquez ici

Si vous ne recevez pas voyage dans votre bouquet, vous pouvez appeler votre opérateur pour qu’il vous le rajoute, ou changer de forfait. Car le problème se posera pour les 8 autres épisodes…

Si vous tenez absolument à  voir Madatrek sur une chaine publique, écrivez à France Télévision pour leur demander de diffuser ce programme sur une de leurs chaines. Vous serez exaucés.

C’est par cette modeste borne que l’on pénètre dans cette exploitation de Sisal de 6000 ha qui a su préserver en son coeur cette dernière forêt galerie de 1000 ha, transformée en réserve pour les lémuriens.

Notre charrette à tout de suite été adoptée par les précieux habitants du lieu !

Voilà à quoi ressemble vu du ciel ce dernier écrin de verdure préservé de la déforestation et des brûlis. (photo aérienne tirée du site http://www-personal.umd.umich.edu/~fdolins/berenty/aboutberenty/index.html ainsi que certaine images de lémuriens)

Cette réserve contient la plus grande population de propithèques de Verreaux du monde, 590 individus

Qui ont l’incroyable capacité de se déplacer en pas chassés, ce qui leur a donné le nom de lémuriens danseurs.

Les makis, eux restent imperturbables. Il y en a près d’un millier à Berenty.

Tranquilles ! Ici pas de braconniers. 75 personnes sont rémunérées pour leur surveillance.

Claire de Heaulme nous entraine en forêt pour nous montrer un problème auquel elle s’est attaquée…

En effet la moitié de cette dernière forêt primaire, soit 500ha, est envahie par une liane grimpante venue du Sri Lanka, le cissus quadrangularis.

Qui monte fort haut dans la canopée et étouffe les arbres

en faisant de véritables murs à la lumière et en les écrasant sous le poids.

L’invasion prend des proportions démentielles.

Une équipe de 15 ouvriers travaille tous les jours à l’arrachage et l’évacuation de cette peste.

C’est Bénédicte de Heaulme, sa soeur, qui s’occupe des RH et des ouvriers agricoles de l’exploitation de sisal. Elle vit à Berenty et gère aussi l’équipe de nettoyage.

C’est elle qui récupère et élève les animaux orphelins. Ici, ce petit a été retrouvé a côté de sa mère trouvée morte pour raison inconnue.

Bénédicte a mis au point un mélange de lait pour les alimenter

…qui avait eu du succès auprès de son premier protégé Ziggy !

Un lémurien sauvé, est malgré tout, un lémurien qui ne pourra pas être réintroduit dans la nature.

C’est qu’on prend vite goût aux bonnes choses !

Et puis rien de remplace une maman lémurien !

Même pour les jumeaux !

A Berenty on est aux première loges pour les filmer ou les photographier. Les équipes de tournage du monde entier s’y succèdent pour leurs documentaires, britanniques, américains, japonais…

On ne sait d’ailleurs plus bien qui vient voir qui ?!

On finit par savoir prendre la pose !

des makis cools !

Rare tortue Pixis.

Fascinés par ces enjeux et préoccupés par cette invasion qui a réduit de moitié l’espace vital des Sifakas, nous avons décidé de lancer un financement participatif et récolté 6300 euros afin de financer une autre équipe de nettoyage et ainsi offrir du travail à une douzaine d’autres personnes qui se sont attaquées à une autre partie de la forêt.

La nouvelle équipe se met au travail

acrobatique

20 tonnes par semaine sont retirées pour être brûlées.

Incroyable ! à peine ce secteur était-il nettoyé qu’il recevait la visite d’une bande de fulvus rufus !

                                             Trop bien ! merci les gars !

Quant aux Sifakas, ils regardent ce remue ménage de loin !

Ils sont plus timides !

Leur régime alimentaire est composé d’une incroyable variété de feuilles, jusqu’à 22 essences d’arbres différents, d’où l’importance de conserver la plus large biodiversité possible.

Ils savent sauter sur les didieracées sans se piquer

 

 

En fin de journée,Philippe de Heaulme qui supervise l’exploitation de sisal,  vient voir la destruction de cette plante par le feu. En effet, elle marcotte et le moindre petit bout cassé peut reprendre à la saison des pluies.

Philippe porte toute cette exploitation sur ces épaules. Sans le regain des cours du Sisal, la réserve ne pourrait pas fonctionner, les lémuriens ne seraient plus protégés.

Mais l’heure est grâve, même les bandes de forêt sèches préservées entre les parcelles de sisal par le fondateur, Henri de Heaulme, leur grand père à tous les trois, sont aussi affectées par l’invasion.

qui commet des ravages, casse et torture les arbres a croissance lente..

Plus de 100 kilos sur un arbuste !

Ca en fait un bonsaï !

quel supplice !

Ou un monstre du Loch Ness !

Nous sommes heureux que grâce à  votre mobilisation (226 contributeurs) notre passage ait pu se rendre utile à la réserve et aux lémuriens qui vont pouvoir reconquérir cet espace phagocyté par le cissus.

Et une petite léchouille de sel en prime !

Nous en avons profité pour acheter deux autres zébus costaux pour suppléer notre brave Babord, bien fatigué par ces 1700  premiers km. Il fera le voyage pour Fort Dauphin en pick up sur un lit moelleux de sisal !

Quant à nous, il nous reste tout de même 6 jours de marche pour Rallier Fort Dauphin !

 

 

« Dans la vie il y a des cactus ! Moi je me pique de le savoir ! Aïe Aïe Aïe ! Ouille ! » Dutronc à fond sur la piste !

Traversée de la Menarandra à sec, la frontière entre l’Atsimo Andrefana et l’Androy.

Le gardien de l’Androy, le seul Sifaka sauvage que nous ayons jamais vu, sur l’autre rive de la Menarandra, une vision édenique.

Somptueux aloals dans le soleil couchant.

Barbecue de raquettes de cactus pour bruler les épines, et les découper en frites vertes pour les zébus supplétifs. Les nôtres ont bien du mal à s’y mettre.

Et leur petit déjeuner est bien maigre !

Nos zébus nous suivent comme des petits chiens !

Mais dans les montées on actionne l’option 4×4

Ecole gouvernementale de brousse

Notre roue attire beaucoup de curieux qui partent dans d’interminables conjectures.

carrefour de charettes

Echangeur !

et toujours ces passagers clandestins…

Grâce des aloals !

maison sédentaire et maison mobile : trano-mobile en malgache !

Mario, notre gardien de nuit !

Petit déjeuner de porridge avec Christologue et son fils Serengait, venus en renfort avec leurs zébus. Ils nous accompagneront trois jours.

Partage du matin avec de petits visiteurs !

Mais la grand mère reste sceptique…

Et la mère circonspecte !

Maisons molles, relativité générale, l’univers est courbe !

Une main de didiéracées tendue vers le ciel !

Exploits de vols de zébus !

Borne tant désirée ! tant fantasmée ! Lavanono !

Vue sur l’océan à l’infini, !

descente de cet escarpement corallien acrobatique !

Dont nous longeons toute la matinée le pédiment.

Avant d’arrivée chez Gigi, l’homme qui a fait connaitre au monde ce joyau du surf ! ce spot d’importance mondiale, a fait venir l’eau dans le village après avoir accompli avec des amis réunionnais de nombreuses missions médicales. Un village est apparu autour de son écolodge où le sable fin est ratissé tous les jours dans des allées botaniques.

Joie de pouvoir creuser avec des copains !

Où de s’initier aux plaisirs de la vague !

A deux c’est encore mieux !

Sur terre on préfère rouler !

La houle, roule en mer aussi !

Gigi et son spot favori !

Partout dans les creux des éclats d’oeufs d’Aepyornis, qui étaient légions jadis.

Départ à l’aube de Christologue, son fils et ses deux zébus. Ils rentrent chez eux en suivant la plage !

Nous repartons à notre tour, mais avec deux zébus de moins aucune chance de remonter la pente ! Gigi nous offre les 130 chevaux de son Isuzu !

Il ne pleut jamais sur cette côte mais la rosée y est phénoménale ! C’est elle qui fait vivre  sisal, aloes et cactus !

Un panneau, en brousse, c’est toujours une apparition !

Le bout du monde ! Cap SAinte Marie, dominant la mer de 158m, la hauteur des pyramides !

Avec une dent, comme un chicot, qui semble vouloir mordre la mer !

Permanence de la présence humaine sur ces sites. Ici une déchetterie antique.

vive les fady ! Ici les tortues sont taboues ! Donc il y en a.

Grandes semeuses de graines de raquettes !

Dimorphismes étonnants

La plus vénérable que nous ayons jamais croisée !

Pistes sinuant entre de vieilles dunes.

La sixième comme ça ! c’est trop fastoche !

Après les mille pattes les tables de multiplication !

Jean Mahery portait le deuile de son fils mort d’asphyxie dans une mine de saphir à Ilakaka. Il nous a accompagné trois jours avec une paire de zébus supplétifs.

Dernière montée avant Faux Cap !

et son mini lagon dont le platier est battu par ce qui n’est plus le canal du mozambique mais bien l’océan Indien

Babord est bien fatigué,

Mais vite requinqué avec des calins !

Trafo ! c’est le nom de la bosse de zébu, et de ce couvre -chef !

Haut les mains !

Pretty woman antandroy !

Ulysse tel David devient un pro du piletsy, la fronde malgache !

L’église d’Antaritarika

Viens ma puce !

Mini charrette pour mini-boy !

Alors on cherche du réseau ? Fallait pas couper tous les arbres !

Mini-boutique.

Et la prospérité agricole d’Ambovombé, il doit y avoir des ingénieurs agricoles dans les parages… En effet, le Gret et les caisses Fivoy, ont developpé et diversifié considérablement les cultures pour faire la soudure intersaisonnière.

Rafale de puce ! Féroces ces puces antandroy

dernière ligne droite !

dernière nuit avant un lit !

dernières fatigues…

Première vue des montagnes de la côte est !

Entrée dans Berenty.

Exploitation de sisal et réserve de lémuriens tenues par la famille de Heaulme.