Archives de catégorie : madatrek

Forêt des Mikea

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C’est sous bonne escorte que nous quittons la baie des assassins, et en musique avec l’équipe du Nofy Bé et Pierrot qui saisit l’occasion pour quitter son chantier et se dérouiller les jambes.

It’s under good company that we leave assassin’s bay with the team of the Nofy be, and with Pierrot who takes this occasion to warm up his long legs

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Celles des enfants reprennent la piste en tête !

Our kids legs are the first forward !

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celle-ci s’annonce sablonneuse et sinueuse.

The track is very sandy ad snaky in the remote Mikea forest.

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avec quelques belles ouvertures…

With nice pans…

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Mais l’aridité superficielle nous impressionne et présage des difficultés à venir.

But the surface aridity, impresses us and foretells of future hardships.

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Villages de pêcheurs Vezo, tout endunés,

Vezo villages are in surreal sand dunes..

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où l’eau est rare et saumâtre…

water is scarce and salty !

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Les enfants y passent des heures. de toutes façons les écoles sont vides, les professeurs absents. La dernière école que nous ayons vue en activité était à Morondava.

Kids spend there hours filling buckets. Anyway schools are empty, teachers absent. The last open one we saw was in Morondava.

IMG_8261 (768x1024)ici les tortues marines ont une espérance de vie limitée.

Here along sea turtles have a very short life expectancy.

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Le grand Pierrot nous enchante de ses histoires rocambolesques et de sa poigne énergique !

The tall Pierrot enchant us with funny stories and energy !

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Nous nous enfonçons peu à peu dans une frange côtière de la forêt des Mikea, population fantômatique de malgaches qui par vagues successives ont pris la forêt pour échapper aux diverses administrations : royale, coloniale, socialiste… et on développé un réel mode de survie dans cette brousse difficile, à l’image de l’art de vivre des Bushman de Namibie. Ils restent viscéralement invisibles. certains sortent de la forêt mais ne sont plus par conséquent des Mikea.

We sink into the Mikea forest, famed for its mysterious population of waves of people wich throughout history found refuge there to flee from royal wars and taxes, colonial administration, socialist policy of the Ratsiraka era. They live like Namibian bushmen but can’t be seen or approached. The one going out of the forest, stop being Mikeas. So you’ll never see a real Mikea !

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Les rares personnes que nous croisons sont des Sakalava Masikoro et des Vezo.

The very few people we see are either Masikoros or Vezo fishermen. And they are flabbergasted by our oxcart !

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et toujours ces campements merveilleux… un mille étoiles !

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sur la piste nous tombons souvent sur des vestiges de barrières de corail préhistoriques.

On that track, we often bump on prehistoric coral ranges.

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La forêt d’euphorbes nous offre un ombrage salvateur en plein midi.

We benefit from the shade ot the low forest.

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déjeuner et sieste pour tout le monde !

Lunch and nap for all

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sauf pour Ulysse, toujours en quête d’un reptile !

Lest Ulysse, always on the hunt for a reptile !

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Un  dromicodrias bernieri.

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Une autre espèce de Baobab : l’Adansonia rubrostipa (fony) en forme de bouteille.

IMG_7943 (768x1024)ces bosquets emblématiques de didiéracées redoutablement épineuses !

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vieux vénérables trapus !

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sortie de brousse a Ambatomilo chez Martine qui nous accueille comme ses enfants au « Pirate amoureux ».

Out of the bush, welcome like prodigal sons by Martine in Ambatomilo at the « Pirate amoureux ».

 

 

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Nous en profitons pour jouer sur notre enceinte bluetooth : la vie en rose de Piaf, qu’elle fredonnait.

We walzed on « la vie en rose » from Edith Piaf ! what a moment !

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Fanantenana enjoying a beautiful sunset on the beach for the first time !

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Une ventrée de calamars.

calamari feast !

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Un immense puzzle d’éclats d’oeufs d’aepyornis trouvés lors de travaux de fosse septique : une ancienne décharge villageoise préhistorique.

A huge puzzle of egg shells of Aepyornis an extinct species of huge ostriches. She found them digging a hole for a septic tank.

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Où les éclats percutés finissaient dans une fosse.

It already had been a  waste pit of these ancient populations, where they chucked their leftovers.

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après une belle omelette cuite dans des bols de terre cuite.

after a big omelette cooked in these clay pots.

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surprise : quand nous repartons, babord est tagué !

surprise when we leave, larboard is tagged.

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Séparation d’avec ces amis si généreux et cordiaux.

Time to split from these wonderful and helpful friends.

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Nous reprenons le fil de notre marche.

And we go back to our tedious walk in the sand

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arrivons a Salary chez Franscesco de la sirena del mar

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arrivé ici il y a 26 ans pour faire de la chasse sous-marine à une époque où le récif regorgeait de poissons.

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Avec deux de ses marins nous sommes allés repérer les sites d’épaves qu’il connait par coeur.

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Boulet de bombarde de la Nossa Senora do Monte do Carmo échoué en 1774 avec une cargaison de canons a destination de Goa en Inde

 

NOFY BE : le grand rêve

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A Belo sur mer, la piste vers le sud et vers Morombe étant toujours fermée pour cause de Dahalos, nous prenons la mer pour contourner l’obstacle a bord du Nofy Be, splendide goelette fabriquée ici même il y a six ans par deux passionnés : Fred Bouvier et Laetitia Wittock. Ils offrent des croisières plongées et kite sur toute la côte Ouest et embarquent jusqu’à 8 passagers. Je crois que j’y ai passé les plus belles vacances de ma vie. Ici le bateau peut atterrir..

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Et la charrette s’approcher…

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Afin d’être démontée et treuillée…

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seul le timon rechigne à laisser la barre !

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Et hop ! Notre charrette s’envole !
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Vite car la marée remonte !

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La voici presqu’à bord…

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Elle trouve sa place sur le pont juste devant la cabine.

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Parée pour quelques miles nautiques !

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Laetitia, elle, dort toujours sur le pont !

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Nos zébus ont été embarqués la nuit précédente…

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Tribord, dans l’exercice, à même eu droit a une réduction de cornes, pour le bonheur de notre petit diablotin !

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Ils viennent nous saluer avant leur grande traversée !

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Ils partent en direct vers la baie des assassins où nous les retrouveront.

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A bord les matelots nous soignent aux petits oignons ! Ici « Prions Jésus » né un 25 décembre !

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Dès le premier jour Laetitia nous embarque pour visiter la dune de Kirindy Mité qui borde le parc du même nom.

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Et après une brève ascension surréaliste…

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Nous jouissons au sommet d’une magnifique vue sur les lagunes bordées de baobabs où folâtrent des flamands roses.

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Après l’effort les galipettes !

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redépart toutes voiles dehors ! flèche de misaine !

27Fanantenana prend de la gite !

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première sieste depuis belle lurette ! Mada dans ces conditions c’est trop bien !

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Arrivée à l’ile aux rats, faisant partie du parc naturel de Kirindy Mité et censé être inhabitée…

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départ d’une des 52 pirogues vers la pêche du matin

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Poursuivie par mon drône !

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protégée par l’oiseau de mer !

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grappe de chirurgiens séchés…

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mais aussi pirogue remplie de 140 kg de poissons de récif…

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Mérou, murène, carpe rouge, capitaine….

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Prises de plus en plus rares, ressource en voie de disparition…

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qui sera ramassée par un collecteur vers Morombe.

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Vezo de la mer, Vezo nomades, vivant sous leur voile autour d’un feu dans un cercle de corail avec leur nombreuse progéniture.

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A bord du Nofy Be, nous ne mangeons pas que du poisson, Philaé, devenue végétarienne après la disparition de Mena, délasse en laisse les canards du bord…

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A Morombe, notre première scène est un festin de tortue, espèce protégée.

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La seconde est ce Gros boutre de 50 tonnes en voie de complétion.

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Un Maki qui a été en contact avec l’homme n’est pas relâchable dans la nature.

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Nos chaussures Hi-tec sont au chômage ! Au clou !

47Une vigie dans la lune !

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Cadeau de la mer, le jour de mon anniversaire.

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Le Rova d’Andrianmanjaka et le rocher percé d’Andavadoaka

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45 ans fêtés royalement par toute l’équipe du Nofy bé

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J’en profite pour rajeunir d’un coup de rasoir !

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Collecte très provisoire d’étoiles de mer par la sirène du bord. De quelle perturbation écologique est le signe de leur prolifération ?53

Sonia est  née Chassin ! Chat saint, chat-pelet, chat-noine ?

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Vent arrière on rattrape le retard !

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Notre destination : la baie des assassins ! chez Pierrot le Suisse !

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Qui nous accueille chaleureusement !

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Et nous aide au déchargement de Fanantenana !

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Ouverture de la piste de Belo sur mer

Nous sommes arrivés à Belo Sur mer où nous avons été accueillis à l’hôtel Entremer par Laurence Ink et Alain Berthon. Cela a été le parcours le plus éprouvant depuis notre départ, et pour cause : la piste n’était pas encore ouverte. Les premières voitures vont passer sans doute au mois de juillet, la piste étant d’ordinaire ouverte par Mr Azad, le propriétaire des salines de Belo. Cette année, une fois n’est pas coutume, nous l’avons devancé et avons ouvert la piste pour lui en embauchant deux bucherons pour dégager les arbres tombés et contourner dans la futaie écorcheuse, les trous d’eau trop profonds. Notre record de lenteur a été 3km en 6 heures… avec beaucoup d’égratignures à la clef !

We miraculously made it to Belo Sur Mer after the toughest week since our departure : we opened the road three months in advance… and were the first on it this year. We had to hire two loggers, which cleared the fallen trees before us, and cut into the thorny bush deviations to skip deep holes infested with crocodiles. What sane people do in two hours by boat, we did it in 6 days by land… here is the story of this ordeal !

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Départ de Morondava en quittant Nosy Kely qui nous a fait fort mauvaise impression. Ville fantôme au fort parfum d’étron et de poisson semi séché, qui semble n’être ni gérée, ni dirigée. Les hôteliers font ce qu’ils peuvent en essayant de maintenir leurs établissements en mal de clients. La population a les nerfs à vif, torturée par les délestages de la Jirama… Seul l’évêché de mgr Marie Fabien et ses incroyables bassins de spiruline, les plus grands du pays, semblent fonctionner !IMG_4966 (768x1024)Dès la sortie de la ville nous sommes dans la panade !

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Notre premier soir nous voit rallier les berges de la Kambatomena. Bonheur de constater qu’elle n’est pas profonde.

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Les enfants se réfugient tout de suite sous la tente car les moustiques et les moka fohy, les mouches de feu font rage en début de soirée.

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Plus tard dans la nuit, ils libèrent Xavier, leur petit protégé, que des jeunes bien intentionnés ont tenté de nous vendre à Morondava… un appel au directeur de Fanamby, l’association qui gère les parcs de la région, les a dissuadé de ne jamais réitérer…

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après trois jours partagés, on s’attache un peu, même avec un crocodile…

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à l’aube nous avons passé notre meilleure nuit depuis longtemps, loin des karaokés, groupes électrogènes, coqs détraqués et chiens lubriques de Morondava…

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Mais le matin c’est l’attaque des mouches…

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Ici, tout s’attrape, se mange ou se vend : ici un petit oiseleur d’inséparables. snif ! comment savoir qui est avec qui dans cette cage… ?

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La Kambatomena n’est qu’une formalité !

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Mes bandages fonctionnent du feu de Dieu sur le sable !

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Revelo est notre nouveau guide bouvier. C’est un Vezo qui parle français parfaitement. Nazy a du rentrer chez lui pour planter des haricots…

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La piste s’enfonce dans une futaie touffue d’acacias écorcheurs, et de toute une variété de saloperies à épines !

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Providentiellement, deux bucherons qui rentrent chez eux dans notre direction, se proposent de nous ouvrir la voie, Zigzag et Dankie

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Tout a beaucoup poussé pendant la saison des pluies !

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Tous les kilomètres à peu près nous traversons de grands étangs ronds (des pans) ornés de nénuphars bleus.

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Ailleurs on patauge dans de la boue sulfureuse et chaude.

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dans les sous-bois aussi.

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Dans les rares villages, c’est le double effet kiss cool ; nous sommes les premiers vazahas de la saison, et les premiers tout court en charrette !

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La fatigue se fait sentir et les câlins sont un bon carburant !

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C’est le porridge du matin qui est dur à avaler !

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Nous rempilons sur une immense fleuve heureusement lui aussi déjà bas : la Maharivo !

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400 m de large, mais heureusement rarement plus de 40 cm !

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l’occasion d’un bon bain, avant la sueur de la brousse !

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Les sakalavas masikoro nous dévisagent avec des yeux ébahis ! et réciproquement…

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Baobabs et premières épines, premiers cactus : nous sommes bien sur la route du sud !

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Certaines mares commencent à s’assécher : ce matin c’est « opération sauvetage de têtards ! »

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Rien de tel que de commencer la journée par une B.A.

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Ici aussi il y a une allée des baobabs ! plus jeunes ! plus effilés, auront-ils la même longévité ?

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Les tunnels de verdures sont couverts de toiles d’araignées géantes par centaines…

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Nos chaussures Hi-Tec à toutes épreuves, sont au chômage, il faut ici des sandales !

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Pour la boue…

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ou le sable, on finit souvent pieds nus…

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Le 5e jour au soir nous débouchons sur la lagune de Belo, fini les acacias et les embûches !

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Le campement du soir est sans aucune nuisance, ni moustiques ni mouches ; un air marin qui nous apaise comme un baume…

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Nous assomme même ! Nous tombons de fatigue !

IMG_5536 (768x1024)Les zébus ont été bien courageux ! eux aussi ont droit à leurs câlins !

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Coup de chance c’est marée basse, nous pouvons couper au milieu de la lagune et des marais salants

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la joie de pourchasser les premiers petits crabes violonistes !

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Comme rien ne finit jamais facilement les dernières longueurs sont difficiles, nous devons décharger la charrette, la boue salée menace d’engloutir nos roues…

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Ouf nous sommes passés ! Notre arrivée à Belo est pour nous comme une libération !

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L’accueil que nous y recevons à l’hotel Entremer et à la hauteur de notre fatigue ! Laurence Ink, auteur comme nous chez Robert Laffont, ayant déjà écrit plusieurs livres sur Madagascar nous accueille avec joie et trésors marins :  ce soir : huitres et oursins !

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La charette voit pour la première fois la mer. La piste vers le sud est fermée, les gendarmes nous confirment qu’elle est infestée de dahalos sur le sentier de la guerre, je crois que Fanantenana va prendre la mer sur un boutre pour contourner l’obstacle de Morombe ! Il va lui pousser de belles ailes blanches !