Nous sommes arrivés à Morondave après 145 km de pistes défoncées entre Belo Tsiribihina et la célèbre allée des Baobabs.
We made it to Morondava after 145 km of insane trails between Belo Tsiribihina and the famous Baobab alley
Mais dès notre arrivée à Masiakampy j’ai monté mes bandages sur nos roues, avec anxiété. il a fallu opérer quelques réglages.
straight on arrival in Masiakampy I mounted my wheel gums on my wheels with anxiety : it fitted with small fixing.
Le soir même nous avons annoncé la nouvelle de la disparition de Mena, noyé dans la Tsiribihina.
That same evening we announced the bads news to the kids : Mena has drowned in the river Tsiribihina
Puis les présentations sont faites avec Mainty Mainty le nouveau Tribord d’Ulysse, breveté en traversées de fleuves…
Then we introduce Mainty Mainty to Ulysse, and that one knows how to swim…
Nous sommes témoins du départ de la mission 117 d’Ar-Mada, qui succède à la notre, est qui est double cette fois, deux bateaux deux itinéraires.
We witness the departure of the Ar-Mada mission 117 which succeeds to ours. this time two boats are going down the river in two different itineraries.
Nous en profitons pour montrer à une dentiste les dents de Nazy, notre nouveau bouvier qui souffre d’une rage de dents très douloureuse.
We take this opportunity to show the teeth of Nazy, our new cowboy who is under hard pain.
Puis pour aller régler les papiers nécessaires chez le chef de Fokontany (prononcez fouktane), déclaration de décès de Mena et changement de propriétaire de Mainty.
Then paper work at the Fokontany, death declaration of Mena and change of proprietor for Mainty Mainty : here you don’t mess with Taratassy ! it’s serious stuff !
Ulysse ne veut tout de même pas se séparer de son Mena, nous le fixerons sur le flanc de la charrette.
Ulysse don’t want to leave behind Mena. we’ll screw it on the falnks of the wagon, he’ll carry on the trip
La saison des pluies tire sur sa fin.
That’s the end of the rainy season
Nous chargeons la charrette sur un bateau pour une nouvelle descente de Tsiribihina. Aucune piste ne rejoint Morondava hormis les 250 km de goudron qu’il est hors de question d’arpenter.
We load the oxwagon on the roof of a boat for another trip downstream the Tsiribihina. No trails goes to Morondava except a tarmac road which we have excluded.
L’aventure va reprendre.
Adventure is back in the air !
Petite projection d’un film aérien de Masiakampy. Pour la première fois les villageois voient leur village vu du ciel.
We show the villagers a film taken from the air by our drone
Les zébus sont embarqués non sans encombres
Our oxen are embarked not without struggle !
Et Fanantenana part sur les flots.
And Fananantenana is afloat again !
A bord c’est relax avant l’enfer vert de la jungle…
the cruise is a treat before the green hell of the jungle…
Nous retrouvons l’équipe d’Ar-mada à Betombo…
We catch up with the Ar-mada team at work in Betombo
Pour les mêmes plaies…
For the same kind of wounds
Les mêmes sourires… malgré beaucoup d’extractions de dents et de marasmes d’enfants.
And the same smiles despite lots of extractions, and undernourished kids
A Berevo nous faison la connaissance de la soeur Yvonna, jeune polonaise entourée de 5 soeurs malgaches qui tiennent la seule école digne de ce nom d’une région grande comme un département.
In Berevo we meet up with sister Yvonna, a young polish nun who runs with five other malagasy nuns the only proper school miles around.
Elle cherche des fonds pour bâtir un petit dispensaire, car quand les missions Ar-mada ne passent pas, elle accueille les malades sous sa véranda. Une partie de notre prochaine collecte de fonds sera dévolue à ce projet.
She’s looking for some funding to build a small dispensary, because when the Ar-mada missions are not passing by, she’s welcoming the sick people under her verand. One part of our next crowdfunding will be devoted to that project
A Berev, la veille du 29 mars, fête nationale qui commémore le tragique massacre de malgaches en 1947, nous assistons à un Moraingy, combat de boxe traditionnelle..
seuls 4 coups sont échangés
Avant que les combattants soient séparés par des arbitres. C’est une école de bravoure et d’endurance à la douleur.
A Belo Tsiribihina, nous faisons la triste découverte que notre petite Teza en laquelle nous espérions tant, est décédée trois jours après sa visite aux médecins d’Ar-mada.
Son cousin nous raconte les circonstances de sa triste fin. Elle a retrouvé sa mère au ciel.
Quant à Ulysse il semble adopter son nouveau zébu facilement.
Pendant notre croisière de trois jours nous fourbissons nos armes pour la dure traversée de brousse qui s’annonce.
Nos moterus sont gavés à bloc…
Puis Fanantenana est enfin débarquée avec soin sur les plages de Tsimafana…
Où les gens sont morts de rire !
OU morts tout court : nos premiers tombeaux antandroy
Nouvelles traditions
La piste prend des formes inédites : sable mou
Boue profonde…
Voilà le tunnel de verdure de nos journées. Malheureusement nous nous rendons compte que c’est souvent un rideau derrière lequel se cache une déforestation sauvage. Avec notre drone nous avons fait des images éloquentes et terrifiantes. Cette jungle sèche côtière contient de nombreuses espèces endémiques qui disparaitront avec elle.
Flaques…
Bourbiers secs
Toujours avec Eric, notre petit bouvier angélique du Bongolava
Crevasses
Chausses-trappes !
Et forêt primaire largement déforestée, seulement depuis 2007, phénomène aggravé par la crise politique que traverse le pays depuis lors. 40% de ce couloir forestier unique au monde a été dévasté en seulement 6 ans ! Aujourd’hui le pouvoir tente de juguler les dégâts et a promis l’armée pour protéger la forêt. Les 25 gardes forestiers attendent patiemment…
Il fait si chaud que nous ressortons notre parapluie d’Africa Trek !
Notre sieste a toujours autant de succès !
dans le sable les enfants descendent de la charrette pour épargner les zébus pour qui la tâche est plus difficile.
Enfants martyrs !
Nous sommes gratifiés de la rencontre d’un boa géant dès l’entrée du parc de Kirindy !
do not touch me !
ne me cherche pas de noises !
microcebus murinus ! la star de la forêt de Kirindy
lemur brun, commun et pas farouche !
cameleon Jean Laborde : a cause de son nez, son cap, sa péninsule ?
Falke et Hawke, deux chercheurs allemands, étudient sa longévité et ses parasites. 5 mois d’espérance de vie pour le mâle. Une des plus faible du monde reptilien.
Partout ces tisseuses reines tendent leurs pièges de plus d’un mètre de diamètre !, par rang de 5 fils alternés d’un espace : les araignées savent compter !
Nous marchons souvent jusqu’à 9h00 du soir, trois heures après le coucher, tant les journées sont chaudes.
c’est une bénédiction sous la douche lunaire et le cri guttural des engoulevents.
On s’M toujours plus en marchant dans la m’M direction…
Camp du soir, préparation du riz-sardines quotidien !
le lendemain c’est une piste de crocodiles que nous suivons pendant plus d’un km !
Il allait sans doute rejoindre cette piste inondée pendant 300 m
toilette sommaire en marchant dans le soleil du matin…
tombeaux Antandroy
Et nos premiers géants de pulpe ! Grandidierii !
Jubilation d’être arrivés ici à pieds !
Lever de lune
danse sakalava sous la lune par les jeunes du village : le tsapiky !
danse hyper énergique à la façon des moujiks !
Camp de rêve aménagé par l’association Fanamby qui gère la plupart des parcs de la région et dont nous avons rencontré le directeur Serge Rajaobelina.
Le parc compte 288 baobabs sur 300 ha et est en forte concurrence avec les rizières voisines qui inondent la région. Les baobabs n’aiment pas l’eau, et se déracinent plus facilement lors des tempêtes tropicales. Un vaste plan de concertation est en cours pour tenter de déplacer les rizières, drainer la zone et protéger les baobabs.
Furcifer
Nous regagnons le goudron 15 km avant Morondava
L’occasion pour les enfants de reprendre un peu d’école, avec le sourire…
trois heures plus tard nous entrons dans notre première ville étape !
Où défilent dans le couchant les boutres de Nosy Kely rentrant au bercail.
Nous sommes accueillis par la famille Rabemazava qui tient l’école « les moineaux ». 4 oisillons de plus ce soir !
dada Paul nous interprète des comptines et airs sentant bon les terroirs de France ! Il est le seul accordéonniste malgache à plus de 500 km à la ronde !