En repartant de Berenty, babord s’écroule, il ne s’est pas remis en notre absence pour l’enterrement du papa de Sonia.
La vétérinaire d’Amboasary lui découvre une fièvre et une asthénie. Il va avoir droit à une batterie de piqure et à 20 jours de repos supplémentaires !
Nous achetons donc un autre compagnon de voyage rebaptisé Zorro a cause de ses grandes cornes. Nous sommes heureux d’avoir pu à Berenty grâce à vous et à notre dernière collecte Ulule, créer cette deuxième équipe de nettoyage de la forêt, afin de la débarasser du cissus, cette peste qui met en danger l’habitat donc la survie des propithèques de Verreaux.
Et nous voilà repartis le coeur léger à travers les plantations de sisal à l’infini..
Et sommes rattrapés par Madame de Heaulme qui en profite pour venir à Amboasary à pieds avec nous pour faire ses courses (tout de même 17 km !)
Fanantenana est heureuse de reprendre la route elle aussi !
Nous y traversons un fleuve de plus : le Mandrare, notre 9e.
Y faisons valider la transaction de zébu auprès des services administratives et vétérinaires de l’identité bovine !
Et tombons sur des soeurs de Saint Vincent de Paul qui nous accueillent pour la nuit. Elles viennent d’inaugurer le collège SAint Michel, mais elles ont besoin de mobilier scolaire. Nous leur promettons de trouver des fonds pour meubler la classe de 6e et ses 80 élèves.
Soeur Dorette nous accompagne le lendemain pour nous mettre sur le droit chemin.
Toujours à travers les plantations de sisal
Où nous ne voyons pas âme qui vive pendant toute la journée.
Normal ! tout le monde nous attend à Andranobory !
Nous expliquons à la foule notre voyage et notre projet.
Heureusement Mr. le maire à de l’autorité sur ses administrés !
Tous ces enfants n’ont jamais vu de vahazas !
Après toutes ces émotions rien de tel qu’une bonne douche !
le Lendemain redépart à travers des lagunes asséchées
Sous un soleil de plomb… je ressors le parapluie d’Africa Trek ! A part ça ! vous ne revez pas, Ulysse est bien entrain de jouer à la DS… (oh le mythe qui s’écroule !)
Puis nous regagnons enfin la mer. Nous avons opté pour la piste côtière plutôt que la nationale vers Fort Dauphin. Plus courte, et plus facile, mais bien moins belleet défoncée par des nids de « dinausores »
Toute participation à pousser la charrette dans les montées est rétribuée. Ce n’est pas nous qui avons créé ce système. C’est ni mal, ni bien, c’est comme ça. Normal. Toute peine ne mérite-t-elle pas salaire ? Nous sommes heureux de donner à ces populations l’occasion de gagner en une demi-heure le salaire de trois journées.
Voilà notre récompense du soir dans une piscine naturelle !
Et Sonia de s’esclaffer : « on dirait Alix et Enak à la retraite ! »
Philaé est restée en France pour son entrée en 6e. Mais heureusement Ulysse a toujours Mario !
Campement de rêve. Peut être la palme d’or depuis notre départ !
porridge du matin après une nuit divine, bercée par le ressac de l’Océan Indien
Notre herpétologue maison, étudie tous les caméléons.
retour à des campagnes fertiles
et toujours des épreuves de terrain ! Ce fjord à contourner par le fond ou à couper par l’embouchure ? Nous optons pour l’embouchure mais il n’y a plus de piste carrossable !
et notre paire de zébus ne suffit pas dans les dures montées.
Nous allons dans le village voisin louer les services d’une paire de zébus supplétifs et de leur bouvier.
La piste devient acrobatique et sableuse mais tout passe quand actionne le 4×4 !
C’était quitte ou double ! la passe est colmatée par une langue de sable ! Ouf !
cela nous évite un détour d’une vingtaine de Kilomètres !
et nous permet de traverser la baie d’Italy par la plage !
A Italy, le flot de la foule nous emporte dans la joie et la stupéfaction !
Nous aussi on aime Madagascar !
Jamais de mémoire d’homme aucun vahaza ne s’est arrêté ici !
Magie de la rencontre.
Le président de la République est partout présent… sur les T-shirt…
Survivor !
Nous débâtons les zébus sur les ponts et tirons la charrette à la main.
Distribution de moustiquaires neuves avant la saison des pluies. Il est impératif de les échanger contre les vieilles afin que ces dernières ne se transforment pas en filets de pêche, qui retiennent les alevins, c’est à dire les poissons de demain…
foulage de la première récolte de riz !
Dernier pont avant Fort Dauphin ! 10e fleuve !
dernière montagne à contourner !
boys with toys !
reprise des norias de charbonniers avant les grandes villes…
Nos premiers litchis de la saison !
Notre première beauté Antanosy !
Entrée dans la ville par le marché !
Il ne faut jamais perdre une occasion de frire !
Arrivée dans une des plus belles baies du monde !
sentiment de liesse et de légèreté ! La vie est belle !
Merci ma femme d’être si merveilleuse et courageuse !
Halte bien méritée à l’hôtel de la Croix du Sud ! Zorro a bien travaillé !
Dans la charrette nos amis et nos familles nous accompagnent !
Nous nous précipitons chez Marcelline pour son célébrissime Steack frites : le meilleur du monde ! (meilleur qu’au Zimbabwe ou en Argentine, meilleur qu’à Kobé !) je répète : le meilleur du monde.
Ulysse se précipite sur la plage pour récolter de l’ilménite, ce sable noir qui fait la prospérité de la ville !
Mais nous vous raconterons cela dans l’article suivant ! Car cette ville a pu renaitre de l’oubli et de l’isolement grâce à de fabuleux investissements.
En conservant aussi son charme colonial. Ne manquent que les touristes et les visiteurs !
